Dedié à la mémoire d’Igor’ Tal’kov...
Biographie

Igor’ Vladimirovich Tal’kov naquit le 4 novembre 1956 d’une famille pauvre en la ville de Shekino, en la région de Tula, à 7 kilomètres de Yasnaya Polyana. Son grand-père et son père étaient moscovites de plusieurs de génerations, mais Igor’ naiquit à Shekino à cause de l’état de persecuté politique souffert par son père: pour 12 années il eut emprisonné en Siberie, à Orlovo-Rozovo. Dès qu’il retourna de la Siberie, on lui défendit de vivre à la capitale. Pour cela, il s’établit en cette pêtite ville à peu prés à 200 km de Moscou. Igor’ Tal’kov était un enfant très gai. L’image la plus classique de ces temps de jeunesse était celle d’un « enfant à cheveux rouges, avec une chemise à manches courtes et des shortes, très agréable, et toujours souriant . En deux mots, un enfant bon et plein de joie de vivre ». Tal’kov commença très tôt à composer des verses. Encore enfant il écrivit ses premiers strophes. Dans les années de l’école il commença à manifester une attitude pour la pensée philosophique, sourtout au régard des thématiques de l’existence humaine et plus en general de l’universe. Ces thématiques se développèrent en âge adulte dans les compositions de l’auteur. Le vrai talent artistique du compositeur, toutefois, commença à se développer seulement en l’adolescence. À cet âge-ci Igor’ jouait déja du piano et de la guitare. Il faut aussi dire qu’il apprit jouer du piano comme auto-didacte. Cependant, il termina les écoles musicales avec une spécialisation en accordéon. Ensuite, Igor’ apprit aussi jouer de la guitare basse, du violon et des autres instruments musicales. Terminés les études obligatoires, Igor’ se transféra à Moscou pour entrer à l’Academie Théatrale, mais il ne passa pas l’examen de literature, parce qu’il ignorait le texte de l’un des chefs –d’œuvre du socialisme réel, le roman de Gor’kij “Mère”.

Autour du 1973 il commença à composer des chansons, en travaillant au même temp avec plusieurs groupes musicales en qualité de batteriste, guitariste et pianiste.

Ainsi vint le temp du service militaire. Il fût en ce temp-ci que Tal’kov commença à comprendre serieusement certaines façons de la vie. L’armée est une petite maquette du gouvernement d’un état. Tal’kov s’aperçut des conditions misérables de l’armée sovietique, et lentement commença à s’apercevoir aussi des conditions du gouvernement du pays. Il commença alors à s’interesser de l’histoire, du passé du pays, et ça ouvrit lui les yeux sur la réalité des conditions politiques de l’époque. Dans les années de la jeunesse, Tal’kov avait cru sand doutes aux idéales du communisme, et sa famille avait fait tout le possible por ne pas lui détourner de cette foi. Pour lui, pourtant, ça fût très douleureuse de découvrir la nature mensongère des idéales auquels il avait inspiré toute sa jeunesse. Aussi traumatique fût la récherche de nouveaux idéales auquels inspirer son existence, et très déterminée fût sa proteste contre ceux qui étaient coupables d’avoir transformé le puissant Empire Russe en une entité privée du dévelopement tipique des nations capitalistiques, en le détournant de son naturel percours de développement. Après le service militaire, il commeça à coopérer avec plusieurs ensembles musicales, comme “Aprel”, “Kaleidoskop”, “Vechnoe Dvizhenie”. Il travailla aussi comme arrangeur pour plusieurs d’autres ensembles. Il partagea quand même avec le théatre de Margarita Terekhova. Il essaya plusieurs fois de créer son ensemble, en se proposant en vête de chantauteur, mais il n’eut jamais de la chance. Le comité Artistique Gouvernative, expliqua cette faillure en affermant que Tal’kov n’était pas un membre de l’Union des Composeurs, qu’il n’était pas diplomé, et n’avait aussi une formation musicale convenable. En 1986 il entra en l’ensemble “Elektroklub”, guidé par Tukhmanov, avec l’éspoir que celui-ci l’aurait aidé avoir de la chance comme chantauteur, mais enfin il lui fût accordé seulement de chanter les chansons de Tukhmanov. Enfin, il sortit de l’ensemble. Cependant, il réussit à entrer dans le “Dosug” du quartier de Perovo, et ici commença à proposer ses chansons, même avec 2 ou 3 programmes différentes. Et, de quelque façon, arriva le succès. Sand doute, une bonne aide le donna la chanson “Chistye Prudy”, même si Tal’kov était toujours très déçous du fait que le succés fût arrivé seulement avec cette chanson, et que le monde le considérât comme un “paladin de la chanson mélodique”. Aux concertes, le publique demandait continuement « Chistye Prudy”, et quand Tal’kov commençait a chanter quelque chose d’autre, « ses » chansons piquantes, la plupart du publique finissait pour s’ennuyer.

Tal’kov fût un personnage sincère et bon. La plus grande satisfaction était pour lui de rendre le monde heureux e de l’aider. Il était toujours prêt avec béaucoup de joie à donner le dérnier ruble ou la dérnière chemise (litéralement) avec un seul but: d’enlever quelq’un d’une mauvaise situation, et de le rendre heureux. Tal’kov n’eût jamais de vrais amis, même s’il leur fallait très fortement. Il se chargea de fatigues colossales, de résponsabilités énormes, avec le seul but d’ouvrir les yeux au monde sur la situation réelle du Pays. «Notre peuple, oublié et détruit, doit être réveillé, réveillé à tous coûtes», disait-il toujours. Il avait un fort sens intérieur de la souffrance. Le destin de la Russie le lui ravageait. Une fois qu’il avait compris la vérité et les causes de sa tragédie, il tout simplement « ne pouvait pas se taire », en ésperant que les choses allaient s’améliorer. Il suffit de lui régarder dans les yeux pendant qu’il chantait “Rossija” pour comprendre tout cela.

Talkov courait tout le temps.
– Où couris-tu, Igor’?
– Je pourrais n’avoir pas le temp.
Evidemment, il sentait dedans la perspective de sa triste fin, et il cherchait de faire en temp à communiquer tout ce qu’il avait dedans. Au même temp, afin que ses chansons pussent réjoindre la plus part des spectateurs, il voulait être actuel en son style, et au même temp efficace dans le message. Il se brûlait litéralement sur la scène, et il eut toujours du succés. Il ne se trompa jamais. Même si le publique était particulièrement froid, ou quand il y avait des problèmes de nature technique, il reussait toujours à emporter le succes chez lui.

Il avait une grande maitrise du langage, il pouvait parler des heures à ses spéctateurs, sans que ceux-ci se fatiguassent. Le monde sortait de ses concertes heureux, certaines fois on pourrait dire rénouvelé. Il croyait que le peuple russe fût comme embêté par le martèlement de la propagande: en certaines têtes la propagande mensongère s’était désormais tellement radiquée qu’il n’était plus possibile de les faire raisonner de nouveau; et cette ci était la partie de public désoirmais perdue. Mais à l’autre partie, il fallait dire toute la verité, et ils auraient peut être commencé de nouveau à penser librement. Au début de tous les concertes il faisait des brèves divagations historiques, afin que le public puisse encadrer correctement ce qu’allait se passer sur la scène. Il rappélait les temps quand la Russie était une puissance dominatrice, rappélait les gestes valoureux du peuple russe, faisait sentir au monde ses racines de nation, en démontrant que le peuple russe n’était pas un peuple sans âme et sans passé, mais au contraire une grande nation avec un grand passé; et les gens qui avait assisté à ses concertes, découvraient de nouveau un passé désormais perdu. Naturellement, cette capacité de Tal’kov n’était tout à fait agreé par ceux qui continuaient à traiter le peuple comme un troupeau d’ânes, ceux qui étaient intéressées que le peuple continuât à ne penser pas à rien, et continuât à travailler pour le “futur radieux” qui avait tôt à arriver, mais qui évidemment s’était perdu dans la nuite polaire et ne se voyait pas à l’horizon, chimère eternelle d’un développement à ses débuts; et Tal’kov détruisait tout ça. Pratiquement, il faisait tout ce que personne n’avait jamais fait davantage.

Un changement radicale l’apporta la transmission de la chanson “Rossija” par le premier canal de la télé, à l’intérieur du programme « Avant et après minuit ». L’effect qui provoqua cette transmission fût paragonable à l’explosion d’une bombe. « Rossija » étonna les âmes; immédiatement après la transmission, nombreux de spéctateurs commencèrent à appeler à la télévision, et litéralement sanglotaient dans le récepteur du téléphone. Dès qu’il eut chanté cette chanson à la télé, Igor’ expérimenta un succès colossale, et on commença l’inviter en plusieurs féstivals et concertes autour du pays. Tout le monde avait compris qu’enfin il y avait un chanteur russe, auquel était cher tout cela qu’on appelle Patrie. Avec ses concertes il fit le tour du tout le pays, et c’est difficile de trouver de villes ou d’organizations qui ne le l’invitèrent pas.

Tal’kov fit nombreuses récherches historiques, recolleta tas de litérature, àfin d’être parfaitement au cours de ce qu’il avait à chanter. Et tout ça, naturellement, sans jamais cesser de s’occuper de toutes les autres affaires. Lorsq’il rentrait à la maison, entre ses maines apparaissait quelque livre historyque, ou quelque édition censurée, ou quelque page photocopié de quelque publication défendue en l’URSS, peut être de quelque éditeur occidental, ou provénant de quelque archive historique. Obligatoirement deux heures au jour les dédiait à cette activité: il soulignait au crayon, il transcrivait, pour pouvoir après utiliser ce matérial pendant les concertes, ou pour écrire des nouvelles chansons. Il accumulait continuement d’informations, et enfin les chansons étaient écrivues très rapidement, presque sans s’en apercevoir, comme s’il était ému d’un instinct intérieur. Il n’écrivit jamais rien qui n’eût déja éxperimenté, n’écrivit jamais rien sur ordination. Si quelque chose le troublait dedans, immédiatement se transformait en chanson. Et c’est pour ça que ses chansons rejoignaient directement le cœur de ce peuple si torturé : evidemment, ils sentaient rappélés par ces chansons leurs séntiments de personnes malheureuses.

Bien que Tal’kov ne devint jamais un acteur dramatique professionnel, son rêve de pouvoir interpréter un film en qualité d’acteur se fit réalité. Le régisseur Saltykov, ayant observé les reprises du clip de la chanson « Rossija », avait rémarqué les capacités interprétatives de Tal’kov, la naturalité et l’authenticité de la douleur qui transparaissait de son régarde. Et pour cela, il lui proposa d’interpréter le rôle principale dans le film “Le prince d’argent”. Il accepta avec enthousiasme, aussi parce que le sujét était prés des ses idéales. Déja pendant les reprises du film « Le prince d’argent », le régisseur Nikolay Stambula lui proposa d’interpréter un rôle dans un autre film, qui devait être sur le thème du racket mafieux, qui vénait de naître en Russie en ces années-la, et où Tal’kov aurait dû interpréter le rôle d’un boss de la mafie de moyen rang. Au début il réfusa, en craignant de compromettre l’image de Tal’kov qui était familier à son public. Mais d’àbord on lui fit comprendre que l’habileté d’un acteur se peut saisir en la capacité d’intérpreter des rôles si différents: et enfin il arriva que Tal’kov interpréta deux rôles toute à fait opposés en deux films différentes: un très nobile prince, et le chef d’une association mafieuse.

Tal’kov ne travaillait seulement sur deux scènes de film au même temps (en plus, les reprises s’effectuaient à Moscou, Albino et Suz’dal), mais aussi participait à programmes télévisives, travaillait en étude de régistration, donnait des interviews, des concertes... Il travaillait pratiquement 24 heures au jour, et personne ne comprenait pas quand il pouvait dormir… Après une scène au milieu d’une bataille avec les Tartares, il écrivait les poèmes d’une nouvelle chanson, ou il en arrangeait une avec la guitare qu’il portait toujours avec lui. Tal’kov enrichit aux nivéaux maximales son programme de concerte, en réalisant une version qu’il appela “Sud” (qui en russe signifie Tribunel), et en quoi étaient jugés tous les chefs politiques soviétiques dès 1917 à nos jours. Les spectateurs étaient étonnés par ce qui se déroulait sur la scène. Plusieurs fois on tenta d’interrompre les concertes: l’electricité était enlevée, ou des choses bizarres arrivaient aux instruments musicales. Il fallut mettre des guardiens aux pointes les plus critiques des salles de concertes. Il arriva même que l’electricité eut enlevé dans tout le quartier où se trouvait la salle de concert, ou qui fussent mises en circulations des fausses notices que Tal’kov n’aurait pas arrivè, et que le concert avait été annullé. Pratiquement, on essayait de faire tout le possible pour entraver la verité, comme il avait été toujours fait.

Le concert se composait de deux parties: la première, qui comprenait des dures chansons à thème social, était interprété par Tal’kov vêtu en uniforme d’officier zariste, en proposant de nouveau la gloire de la grande armée russe, ignorée et négligée de toute l’historiographie soviétique. Les spectateurs soutenaient souvent que Tal’kov encarnait à la pérfection la figure d’un officier de l’armée blanche. Son aspect fière sur la scène, les mouvements rudes mais au même temps incroyablement élegants, l’expressivité du vis, l’intelligence et la profondité des yeux, la laconicité des textes, tout cela donnait au publique l’impression d’être devant pas simplément à un artiste avec un costume approprié, mais à un vrai officier zariste, transporté comme par miracle des ces temps-la aux nôtres. Et pour ça, les spectateurs lui croyaient avéuglement, assimilaient chaque mot, étaient prêts à penser, analyzer et traire des conclusions avec lui. Tal’kov offrait aux spectateurs la possibilité de ragioner. La deuxième partie du concert était au contraire mélodique er détendente. Au début du concert Tal’kov engageait les spéctateurs, pour leur donner d’àbord la possibilité de se détendre et réposer.

A  commencer des années de la jeunesse il fût intéressé au passé du gouvernement russe, en lisant béaucoup de livres d’histoire. Aux idéales des historiciens sovietiques, qui accusaient injustement les officiers de l’armée blanche de crimes contre le peuple, il opposa les écrites de plusieurs grands lettrés russes, où étaient presentés des figures d’officiers complètement différentes: personnages avec une grande culture, honêtes et respectables. De nouveaux intérrogatives naquirent en sa pensée. Quelque chose ne va pas. Quelq’un ment. Et ainsi, en lisant et en analisant, Tal’kov rejoignit la conclusion que le peuple russe avait été laissé toujours à l’obscure du passé de sa grande Patrie. Il comprit que cette verité, qui était en train de s’ouvrir à ses yeux, dévait être portée aux âmes du monde, en cassant les chaînes, en réveillant les âmes et le peuple de la léthargie. Il savait parfaitement que le dialogue vivant d’un artiste avec ses spectateurs provoque béaucoup plus d’éffects que n’importe quel mot imprimé ou quelle image cinématographique.

Tal’kov soutenait que les chansons sont une route directe au cœur at à la pensée des personnes. La scène était pour lui un terrain de bataille, et les spectateurs sa armée, randonnée sous l’aile de ses chansons. Aux derniers temps la popularité de Tal’kov commençait à croîre d’une façon qu’on ne pouvait pas arreter. Ses concerts avaient lieu en salles ultra-pleines, et souvent ils se transformaient en véritables maniféstations de protèste. Il dévint un leader suivi par les jeunes. Et ça ne pouvait pas être accepté par ces forces obscures, auxquelles le talent artistique de Tal’kov, autant que celui de plusieurs d’autres grands poètes russes, allait déja longtemps par travers à la gueule. Igor’ Tal’kov fût tué le 6 octobre 1991 à Leningrade (aujourd’hui Sankt Petersburg), à la salle de concerts “Yubilejnyj”, de la même façon codarde que tous ceux qui avaient eu le courage d’appeler « Grande » le peuple russe.


Materiel trait du livre “Ya voskresnu i spoyu” (“Je ressuscite et je chante” – Auteur O.Yu. Tal’kova, mère du chanteur), en vente au Musée Igor’ Tal’kov.

 
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